Le 1er juin 2012, Syndex a présenté son rapport définitif.

Comme l’indique l’Echo de ce 2 juin, l’objectif de l’étude commandée par le Gouvernement wallon était d’établir les conditions de développement de la sidérurgie liégeoise.

Pour les experts, « l’avenir du bassin sidérurgique liégeois passe par sa transformation en un petit producteur indépendant, à l’instar d’acteurs comme Salzgitter, Saarstahl, SSAB ou Voestalpine. Leur stratégie repose sur différents piliers: marchés techniques et de niche, aciers à haute valeur ajoutée ou techniques destinés aux constructeurs d’automobiles, dépenses en R&D centrées sur des aciers à haute résistance ou à haute élasticité, proximité avec les clients. Par ailleurs, ils ont gardé leurs
personnels et le savoir-faire ».

Confirmez-vous que l’étude Syndex annonce qu’ArcelorMittal a trop vite condamné les outils de la phase à chaud liégeoise ?

Confirmez-vous que l’avenir du bassin sidérurgique liégeois passe par sa transformation en un petit producteur indépendant ?

Comment la Région pourrait-elle intervenir pour favoriser cette transformation ?

Y a-t-il de la place pour des petits producteurs ?

Comment convaincre Mittal de relancer ou de laisser le chaud à un repreneur ?

Confirmez-vous que le modèle proposé par Syndex intègre une intervention publique, d’une manière ou d’une autre ?

Quels sont les investissements à réaliser prioritairement pour pallier le sous-investissement des dix dernières années ?

Confirmez-vous que les coûts de réhabilitation des sites occupés par la phase à chaud se situent entre 582 et 858 millions d’euros selon la destination des terrains ?

Confirmez-vous que les coûts de réhabilitation des terrains occupés par la cokerie sont évalués à 87-129 millions d’euros ?

Confirmez-vous que le coût total de dépollution de tous les sites du chaud dépasse donc le milliard ?

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